Golden Fish
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 Sujet: Des écrits qui, comme la neige, disparaîtront avec le Printemps.  Mer 24 Fév 2010 - 5:29 |
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Sans Titre. M'entends-tu maman ? Dis le moi si tu m'entends
Je crains de pleurer trop fort,
Car crois moi, je fais des efforts,
Mais c'est de plus en plus opressant
Tout part en se dégradant.
J'ai beau essayer, réessayer...
Tout me semble si compliqué...
Dis moi maman, m'entends-tu ? Dit le moi si tu m'entends,
Car j'ai beau l'étouffer,
Il m'arrive de m'entendre crier.
Vous me maintenez en si haute estime
Que le simple fait d'échouer pourrait être considéré comme un crime
Je ne désires point vous décevoir,
Mais je ne puis être ce que je ne suis pas.
En moi vous avez basé tant d'espoir
Que j'ignore même si j'ai le choix !
Aucun chemin possible pour ma guérison
Être malade serait pire que la trahison
J'étouffe, trop de pression
Ça commence à tourner à l'obsession
Tu souhaites pour moi tant de bonheur
Et je semble m'évertuer à cultiver le malheur,
Mais dis moi maman, m'entends-tu ? Dis le moi si tu m'entends,
Car mon agonie est longue et douloureuse
Et je vous dois bien de souffrir en silence
Puisque ce mal qui me ronge n'a aucune raison d'être
Et que je m'en voudrais de le laisser parraître.
Je sais, nous n'avons jamais eu de chance
Je t'ai si souvent entendu pleurer
J'ai vécu ta vie par procuration involontaire
Et je me voyais mal te dire de te taire
Lorsque tu me racontais tout sans hésiter.
Dis moi maman, m'entends-tu ? Dis le moi si tu m'entends,
Car je ne voudrais pas t'accabler de mes problèmes
Tu as déjà ton lot en attente
Que je me verrais forcer de prendre un numéro
Mais je m'aperçois que tu ne veux même pas m'écouter
Je ne suis qu'une coquille vide et impassible
Un corps sans vie et invisible
Te serais-tu lasser de mes hurlements silencieux ?
Ma voix muette t'autait-elle rendue sourde ?
Dis moi maman, me vois-tu ? Dis le moi si tu me vois,
Car je me tus à t'envoyer des signes
Et il n'y a aucune réponse au bout de la ligne
Mon coeur n'est plus qu'un sombre détritus
Brisé, éparpillé, oublié...
Une ombre parmi des inconnus
Dis moi maman, me connais-tu ?
Dis le moi si tu me connais,
Car tout autour de moi m'est étranger. Hiver. C'est l'hiver qui arrive, j'ai déjà commencé à me crystaliser. Neige, neige, engloutit moi de tes mille flocons blancs que je puisse enfin fondre avec toi. Du nouveau, le renouveau, j'avais tant besoin de te voir arriver. Prépare moi pour le printemps, prépare moi pour le chaos, vide moi de ces impuretés que j'ai osé accumuler. Il est temps pour moi de changer. Je veux être enterrée par décembre, ne plus avoir à sentir tous mes membres. Ton froid glacial m'est une anastésie et en moi, je sens monter l'euphorie. Gêle moi jusqu'à l'os, gêle moi jusqu'à l'âme que je n'entende plus parler de son état.
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Plastiks-Romance
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| Sujet: Re: Des écrits qui, comme la neige, disparaîtront avec le Printemps. Jeu 25 Fév 2010 - 0:51 |
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Tes textes sont tout simplement magnifiques, la façon dont tu fais danser les mots nous plonge direct dans ton "monde" 
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| Sujet: Re: Des écrits qui, comme la neige, disparaîtront avec le Printemps. |
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